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Mes becs crochus, mon élevage, ma passion
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16 avril 2012

Mes perruches royales

 

Un certain jour d'avril 2012, alors que j'étais partie récupérer un couple de conures chez mon amie Sylvie, elle me signala...peut-être tout à fait fortuitement...qu'il lui restait une seule femelle de perruche royale.  Cet oiseau m'avait toujours fascinée mais je ne m'étais jamais imaginée pouvoir m'en offrir un couple.  Or, le hasard aidant, il se fait que la veille j'avais vu dans les petites annonces qu'un beau mâle de perruche royale était à vendre.  C'est donc grâce à ce concours de circonstance que j'accetai la femelle royale. 

Elle était superbe, très calme et me regardait avec de bons yeux doux qui m'indiquèrent que j'avais pris la bonne décision.

De retour à la maison je l'installai dans la volière (sachant que les oiseaux de mon amie étaient seins) et c'est un oiseau heureux de découvrir son ère de vol que je pus voir évoluer.  Elle fut directement bien accueillie par les autres habitants.

Après quelques moments d'observation et de surveillance j'allai directement consulter le site des petites annonces priant pour que le mâle soit toujours disponible.  Je contactai donc le vendeur qui m'annonça que l'oiseau était toujours disponible.  Je m'empressai donc de le réserver et le mercredi suivant, soit à peine 5 jours après ma femelle un superbe mâle fit son entrée.  C'était un oiseau de toute beauté, aux couleurs sublimes et qui, comme sa future compagne était également très calme et serein.

Je le présentai directement à sa femelle et ce que je pus alors observer fut très touchant.  A peine envolé, le mâle repéra immédiatement la femelle près de qui il se posa.  Ce fut apparemment un coup de foudre instantanné.  Mes deux oiseaux ne se quittèrent plus, se suivant comme leur ombre dans leurs moindres déplacements et allant même jusqu'à se donner la becquée en guise de bienvenue.  C'était plutôt de bonne augure.

Je décidai de les appeler Renelde et Gibson.

Depuis leur introduction dans la volière ces oiseaux sont vraiment formidables et je prends vraiment plaisir à observer leur comportement de loin,  J'ai ainsi pu remarquer que lorsqu'ils volaient ils émettaient un petit cri assez discret plutôt sec alors qu'une fois posé leur language ressemblait plutôt à des grincements de balançoire.

Dès qu'un des deux s'envole il est aussitôt rejoint par l'autre qui n'est jamais bien loin.

J'envisage de leur mettre un nid prochainement, c'est à dire quand certains des oiseaux de la volière seront isolés pour la reproduction de manière à ne risquer aucun accident d'agressivité d'une espèce par rapport à l'autre.  Je vous le présenterai d'ailleurs avec ses particularités à ce moment.

En attendant voici quelques photos de Renelde et Gibson.

 

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Ce bonheur fut malheureusement de courte durée.

Mon amie en ayant découvert les photos de Gibson m'avait dit lui trouver une petite mine bizarre, les yeux malades.  Voyant évoluer Gibson dans la volière de manière si alerte je n'avais pas pris son commentaire au sérieux.  Il semblait vraiment en pleine forme ...et pourtant peu de temps après je le retrouvai allongé par terre, mort ce qui me fit réaliser qu'elle avait probablement vu juste.

J'étais vraiment dépitée en constatant cette perte d'un si bel oiseau et qui plus est si gentil et confiant.

Je fis part de ma perte à mon amie;  Elle avait encore un jeune mâle qui avait été élevé à la main mais qu'elle voulait garder tant il était gentil.  Peu de temps après elle me demanda si j'étais toujours intéressée par un achat éventuel de ce nouvel oiseau;  Bien entendu je lui répondit affirmativement.  C'est ainsi que Mangas, signifiant "petit voyou" fit son entrée à la maison.

Il était âgé d'un peu plus d'un an et n'avait jamais connu la vie en extérieur aussi, vu la saison je l'installai momentanément dans une cage à l'intérieur de la maison envisageant de l'y laisser jusqu'à la fin mai, début juin, époque où les jours meilleurs reviennent.

Il partageait sa "maison" avec un jeune touis céleste, une petite calopsitte et une petite perruche à collier.  Cette association, si bizarre fut-elle, ne posa aucun problème; chacun se faisant sa place en respectant une hiérarchie  qui très vite s'installa entr'eux.

Le choix de ce nom fut décidé suite à son comportement à la fois taquin et rusé constaté lors de ses sorties quotidiennes.  En effet lorsque je lui ouvrais la cage il prenait bien son temps pour analyser l'atmosphère puis après avoir constaté qu'il ne risquait rien il sortait alors, grimpait sur le dessus de son habitat où il y restait quelques temps au bout duquel il venait alors tester la solidité de notre lampe abajour avant de s'envoler pour ensuite se poser sur la cage de Paquito et Nenette, un de mes couples de Gris du Gabon qui eux, tout à fait indifférents ne semblaient même pas réaliser qu'un "intrus" venait de débarquer.  Mangas restait là un long moment avant de s'endormir à cette place rassurante tout en hauteur, tant prisée par les oiseaux.

Mangas ayant été nourri à la seringue connaissait donc les joies du nourrissage aussi c'est avec beaucoup de plaisir qu'il prit part aux séances d'élevage d'une petite perruche à collier dont je vous parlerai plus loin.  Dès qu'il me voyait arriver avec le matériel il commençait à faire entendre un petit sifflement discret me faisant comprendre qu'il avait envie de regoûter à la pâtée tant convoitée au début de sa vie.

Fin mai 2012, le temps permit à Mangas de pouvoir enfin rejoindre la volière où il put faire connaissance de sa chérie.  On ne peut pas dire qu'ils soient accro l'un de l'autre mais Mangas est encore assez jeune.  Il me faudra attendre la saison prochaine, après la mue pour savoir si Mangas est bien un petit mâle.  Pour l'instant, en voyant son évolution je n'en suis pas certaine à 100% .  En attendant il évolue tranquillement et paisiblement dans cet espace où il peut s'ébattre à son aise.

Il a gardé un comportement assez apprivoisé et dès que j'arrive aux abord de la volière il vient m'accueillir au fil, près à recevoir la petite caresse que je ne manque pas de lui donner.  Dès que je m'introduit dans la volière, il vient près de moi mais jamais sur moi.  Je respecte son tempérament, l'important pour moi étant de le savoir heureux.

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Commentaires
M
Bonjour votre blog est super je viens d'acquérir une perruche royale d'Australie je sais pas trop quoi lui donner à manger une fois je lui ai donné du persil et je on ma dit que c'était un poison mais il est toujours en bonne santé si vous pouvez m'aider avec votre expérience s'il vous plaît merci de votre réponse cordialement Christine
C
Bonjour<br /> <br /> J ai une royale d amboine à échanger contre une perruche à collier car mon grand Alexandre ne l aime pas trop
Y
Bonjour esque vous conneze un éleveurs qui vend une perruche royale mâle svp merci
B
Bonjour Sultane<br /> <br /> Un petit coucou pour te dire que j'ai pris grand plaisir à te lire !<br /> <br /> Tu as une passion magnifique qui se sent à travers tes lignes.<br /> <br /> Bien amicalement et à bientôt
D
Bonjour Sultane, j'admire votre passion pour les oiseaux. J'ai lu que vous avez une volière extérieure, y laissez vous vos oiseaux toute l'année? Qu'elles sont les conditions à remplir? Que faut-il aux oiseaux? J'ai un couple de perruches ondulées, pensez-vous que cela soit possible? Vos conseils seraient vraiment les bienvenus. Un grand merci à vous. Bien cordialement, Delphine
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